Pour tous adolescents en pleine croissance durant les années 90, création des années 80, Musique Plus était un échappatoire culturelle viscérale. Du moins, pour moi.
J’étais une jeune fille avec une bonne dose de timidité malgré que plus jeune, j’étais une vraie boule d’énergie.
Quand j’ai aperçu pour la première fois une jeune Véronique Cloutier à ses débuts à Musique Plus, pour vous dire honnêtement, je ne m’identifiais pas du tout avec elle.
WHAT!!! Je peux entendre certaines personnes s’exclamer disant comment elle peut écrire ça.
Je me disais elle est tout le contraire de la personne que j’étais à cette époque.
Digne d’une adolescente en mode rébellion et désinvolte, je me posais la question si ça ne serait pas un produit manufacturé de son père qui fut un grand producteur très respecté au Québec et qui n’aura pas à prouver quoi que ce soit et tout lui sera offert sur un plateau d’argent.
Comme on dit si bien, il faut laisser la chance au coureur.
Après quelques mois, je commençais à découvrir cette force plus grand que nature et à avoir une opinion totalement différente de ce que j’avais au tout début.
Son style d’interviewer commençait à devenir un appât que je mordais de plus en plus.
Le Véro Show était une “date” entre ma télévision hmm correction la télévision familiale et moi. Mes vendredis soirs avec le combat des clips étaient un pure délice.
Au fin fond, pendant que Oprah était à son ascension au trône des animatrices de télévision les plus désirées et inspirantes, Véronique était pour moi Ma Oprah!
Pour une jeune fille qui au tout début n’était pas impressionnée, c’est la confirmation qu’il ne faut jamais juger un livre avant l’avoir lu.
Quand Véro a quitté Musique Plus, j’étais en deuil. Je me disais ça sera quoi la suite mais je savais qu’elle nous surprendrait encore.
Et la force de Véro a fait toute une entrée remarquée dans la cour des grands. Avec les années, elle est devenue une géante dans le monde de la télévision.
Je vais vous confier quelque chose entre vous et moi.
Il y a environ je crois presque 3 ans, j’avais écrit un petit commentaire sur la page Facebook de Véronique (une des rares fois) disant j’apprécie son travail et que je commençais à partir un blog qui se nommerait The Chronicle.
N’ayant aucune attente, je vois qu’elle m’avait répondu en me disant de ne pas lâcher et qu’elle me souhaitait la meilleure des chances.
Elle fut la première personnalité publique au monde à croire à The Chronicle.
Aujourd’hui, je voudrais lui remercier d’avoir cru en The Chronicle, d’avoir été une de mes inspirations médiatiques lorsque j’avais plein de boutons d’acné et ne croyait pas du tout en moi.
Également, je voudrais m’excuser que justement j’ai fait preuve de jugement quand j’étais enfant et je pensais même avant que les Kardashian, Trump, Jenner et d’autres enfants de célébrités de ce monde fassent leur marque sans nécessairement avoir de talents particuliers (je suis gentille), que Véronique aurait été un fruit de népotisme.
Oh que non!
Elle a prouvé tout le contraire. Et parfois, les médias n’étaient si fins avec elle. Au lieu de réagir de manière très vif, elle a su prendre le temps de se retirer et par la suite, d’affronter les médias à sa façon.
Elle est unique, forte, très drôle et authentique.
Tous les réalisations qu’elle a accompli durant deux décennies sont inspirants. Elle a affronté des méchantes tempêtes et elle n’a jamais baissé les bras. Elle ne sait jamais pris pour quelqu’un d’autre et c’est une fille du peuple. Pour moi, ce sont des valeurs à adopter à chaque moment de notre vie.
Que nous réservera la force de Véro en 2017-2018?
Sky will be the limit.
Une chose que je me demande est que je crois qu’elle va apprécier ce petit Chronicle d’une ancienne jeune adolescente pessimiste (mais ça n’a pas durée longtemps) de Montréal-Nord qui est devenue une femme dans la mi-trentaine qui remercie sa “Oprah” d’être la battante qu’elle est aujourd’hui.
Hmm, peut-être qu’un jour, une collaboration entre The C et Véro pourrait être in the making.
Keep dreaming girl.